Jean-Yves Le Naour, préfacier, édité par la ville de Villeurbanne, 2014, 92 p.
Mobilisé à l’âge de 45 ans, Lazare Goujon avait rejoint le front en octobre 1915, près de Soissons, avant d’être affecté avec le 89e Régiment, dans la Marne. Dans ses lettres, il raconte ses combats contre les blessures, son effroi face aux bombardements, ses batailles quotidiennes contre rats et souris. Le 7 décembre 1916, il écrit?: «?Quant aux tranchées et boyaux, cela devient innommable?». Au cœur de l’absurdité de la guerre, le médecin tient bon avant d’être nommé médecin-chef de l’arsenal de Perrache en octobre 1917. Il sera plus tard le maire de Villeurbanne. Et le père des Gratte-Ciel.