Il n’y a pas qu’une seule façon d’être historien et de diffuser la connaissance. Certes, la fiction historique, qu’elle soit télévisée, de spectacle vivant, radiodiffusée ou en bandes dessinées, demeure de la fiction car elle en conserve les codes. Et cependant, elle participe aussi à la connaissance historique, et peut-être plus encore que les ouvrages scientifiques, de par la popularité du genre. C’est la fiction, en effet, qui crée les images et les représentations sociales, C’est le roman, le cinéma, qui impriment leur marques, et non pas les livres d’histoire toujours dépassés, toujours révisés. Il faut savoir casser les codes et sauter les frontières.