Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

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Les justes : Emilie et Oskar Schindler

Steven Spielberg en a fait une icône,
voici la véritable histoire d’Oskar Schindler vue par Emilie,
sa femme, la grande oubliée d’ Hollywood….
Oskar Schindler était un personnage fascinant, séduisant, drôle et élégant. Mais derrière l’homme d’affaires charismatique, bon vivant et nazi par opportunisme, il y avait aussi Emilie, épouse trompée et éternellement dans l’ombre, qui joua un grand rôle dans la destinée de son mari. Quand celui-ci découvrit les persécutions dont étaient victimes les Juifs employés à bon marché dans son entreprise et envoyés en convois vers Auschwitz, il changea complètement d’attitude et fit tout pour les sauver, avec l’aide indéfectible d’Emilie.

Les justes : Carl Lutz



Le plus grand héros civil de la Seconde Guerre mondiale, pourtant inconnu du grand public !
Simple vice-consul de Suisse à Budapest, Carl Lutz fut, par son courage et ses initiatives, le sauveur des Juifs de Hongrie. Faux papiers, perturbations d’exécutions, immunité diplomatique… il s’opposa par tous les moyens au SS Adolph Eichmann et aux autorités hongroises collaborationnistes, réussissant à sauver entre 20 et 25000 personnes. Celui qui affirmait que «les lois de l’humanité sont supérieures aux lois des hommes » fut pourtant oublié et désavoué par son pays d’origine après la guerre…

Le Procès de Tokyo. Le Nuremberg oublié

Le procès de Tokyo s'ouvre le 3 mai 1946. Il est l'équivalent asiatique du procès de Nuremberg. Les dirigeants japonais, alliés des puissances de l'Axe, doivent y être jugés pour répondre des crimes de guerre et des atrocités commises sous leur responsabilité. Après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont voulu établir un nouvel ordre démocratique. Le procès de Tokyo s'impose comme un moment clé de l'histoire du droit international. Le juge Henri Bernard y représente la France. Hélas, ce qui devait être un modèle de justice internationale s'enlise jusqu'en 1948 : traductions interminables, tensions politiques, désaccords entre magistrats, et l'ombre croissante de la guerre froide transforment le procès en mascarade.

Pétain

On le croyait mort et enterré. Il est vrai que ce cadavre était tellement encombrant qu'il aura fallu l'enterrer deux fois, en 1951 et en 1973, ce qui n'est pas commun. Nous pensions qu'il avait cessé de préoccuper les Français et d'incarner leur mauvaise conscience depuis le discours du Vel d'hiv de Jacques Chirac, le 16 juillet 1995. Nous nous trompions. Ce jour-là, à l'endroit où s'élevait autrefois le Vélodrome d'hiver où furent entassés les 13 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, raflés les 16 et 17 juillet 1942, le président nouvellement élu brisait le mythe gaullien de « la vraie France, de la seule France » entièrement unie derrière la Résistance, et reconnaissait la responsabilité du pays dans l'entreprise de mort nazie et collaborationniste.  Jean-Yves Le Naour retrace le parcours du chevalier noir de l'histoire de France du XXe siècle à l'aune des mythes qui l'ont construit et qu'il a construits, avant la Seconde Guerre mondiale comme après. Il propose non pas une biographie classique de la naissance à la mort, mais un essai sur le « siècle de Pétain », de Verdun à Zemmour, c'est-à-dire sur la mythologie d'un héros déchu puis d'un spectre qui n'en finit pas de nous hanter.

Les compagnons de la libération : Vassieux-en-Vercors

Claude Plumail / Fabien Blanchot / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2023, 56 p.

Ce n’est pas seulement un des maquis les plus anciens, gonflé par la loi sur le STO qui fait fuir des centaines de jeunes dans la montagne. Ce n’est pas seulement un des principaux maquis, tant par la zone contrôlée, le plateau du Vercors, que par les 4 000 hommes rassemblés et prêts à combattre. C’est aussi un lieu de sacrifice. Un haut lieu de la Résistance et le terrain d’une répression impitoyable de la part de l’occupant. Le Vercors, c’est l’héroïsme et le sacrifice, la fierté du soulèvement contre l’occupant nazi, mais aussi la tragédie d’une répression sanglante. Le maquis qui a laissé la plus grande empreinte dans notre mémoire.

Le réseau Comète

Marko / Holgado / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), Mai 2023, 56 p.

Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, un « ordre de la nuit » fait de petites mains, qui hébergent, qui convoient, qui ravitaillent et sans lesquels rien n’aurait été possible.
Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, organisent le plus grand réseau d’évasion de la Seconde Guerre mondiale. Son but : conduire des aviateurs de Belgique jusqu’au Pays-Basque, en évitant les patrouilles allemandes, les gendarmes de Vichy et les garde-frontières franquistes.
Voici l’histoire d’une montagne indomptable, d’une comète qui traversait la France en déchirant la nuit de l’occupation, l’histoire d’hommes et de femmes rebelles dont la liberté guidait les pas, un «ordre de la nuit» sans lequel rien n’aurait été possible.

Les compagnons de la libération : L’île de Sein

Brice Goepfert / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), mars 2022
En embarquant pour Londres, ils emportent l’honneur de la France.
Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l’océan : la même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c’est le continent qui est enseveli sous la marée nazie.
Après avoir entendu l’appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s’embarquer pour l’Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie
et à la liberté.

Les compagnons de la libération : Hubert Germain

Mounier et Franchet / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), janvier 2022
Une flamme brûle en lui celle de la Résistance.
Voici l’histoire du dernier des derniers. L’histoire d’un jeune homme qui refuse le déshonneur et qui ne veut pas se résigner. Un homme révolté par la trahison des pères qui se sont soumis en si peu de temps. Un homme qui aime tant son pays qu’il est prêt à lui sacrifier sa vie sans rien attendre en retour. Il a été de tous les combats de la France libre, de la Syrie à l’Allemagne, en passant par Bir-Hakeim, Monte Cassino et le débarquement de Provence. Hubert Germain était le dernier Compagnon de la Libération.
Dans la presse

Le scénario habile de l’historien Jean-Yves le Naour permet de suivre les combats auxquels il a participé au péril de sa vie. Notamment à Bir-Hakeim, où l’héroïsme des Français a paralysé de longs jours dans le désert, les troupes allemandes de Rommel, offrant à la France Libre sa première contribution militaire significative lui permettant une reconnaissance politique par les alliés. Ce qu’il faut surtout souligner, c’est la qualité narrative de cette série de la collection Grand Angle, qui met en valeur les compagnons de la libération.

Marcel Quiviger, Le Télégramme, 4 février 2022.

La série comporte désormais sept ouvrages et s’installe progressivement dans le paysage éditorial tout en restant fidèle à ses objectifs éducatifs.

Patrice Gentilhomme, Actua BD, 24 janvier 2022.

Les compagnons de la Libération : Jean Moulin

Marko et Holgado / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2019, 56 p.
Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle. Mais l’homme du 18 juin n’est pas du genre à se laisser écarter de l’échiquier politique. Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin œuvre pour unifier la résistance. Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s’avère presque impossible. Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance…

Sur Charles De Gaulle

6 juin 1944 : Quand de Gaulle a dit non… aux Alliés, sur France inter, dimanche 17 juin 2018 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, «Autant en emporte l’histoire»
1940, l’homme qui a dit non, sur France inter, dimanche 25 juin 2017 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, «Autant en emporte l’histoire».
Charles De Gaulle, prisonnier des Allemands, sur France inter, dimanche 4 ocotbre 2015 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire ».

Charles de Gaulle, tome 3 : L’heure de vérité

Claude Plumail / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2017, 46 p.
Juin 1944. Américains et Britanniques préparent le débarquement de Normandie en tenant soigneusement de Gaulle à l’écart. Insupportable au président Roosevelt qui le considère comme un chef autoproclamé et illégitime, de Gaulle se dresse contre le projet d’administration américaine des territoires libérés. Pour placer la France dans le camp des vainqueurs et éviter de transformer la libération en une nouvelle occupation, il doit prendre de vitesse ses alliés. L’heure de vérité a sonné pour le chef de la France libre.



Charles de Gaulle, tome 2 : 1939-1940. L’homme qui a dit non !

Claude Plumail / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2016, 48 p.
Septembre 1939. La France est en guerre et le grand Charles, petit colonel, ne parvient toujours pas à convaincre l’État-major d’adopter une stratégie plus offensive fondée sur la concentration des blindés. Mais il est déjà trop tard : le 10 mai 1940, les forces allemandes déferlent sur la France. Face aux traîtres qui souhaitent pactiser avec l’ennemi, il veut continuer à se battre. Mais quand Pétain s’empare des rênes du gouvernement, il part pour Londres le 17 juin, emportant avec lui l’honneur de la France.


Les Français du Jour J

Condon Cédric / Jean-Yves Le Naour, produit par Emmanuel Migeot (Kilaohm productions),1h30mn., 2014.
Au matin du 6 juin 1944, les 177 soldats Français du commando Kieffer participent au débarquement en Normandie aux côtés des 150 000 Américains, Anglais et Canadiens. Ils forment le seul contingent français à débarquer le jour J. Parmi eux, des Normands, des Bretons, des Alsaciens, mais aussi des hommes venus d'outre-mer et des colonies, des ouvriers ou des bourgeois, des juifs, des catholiques, des musulmans ou des athées… Si différents et pourtant si semblables, mais tous mus par un même idéal : vaincre l'Allemagne nazie et libérer la patrie. De leur recrutement en Angleterre en 1941 par le commandant Kieffer jusqu'au Débarquement, puis durant toute la Bataille de Normandie, voici l'histoire de ces hommes héroïques, trop vite retombés dans l'oubli. 70 ans après, les survivants du commando racontent.

Le teaser du documentaire

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