Jean-Yves Le Naour

Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

Les Compagnons de la Libération : Grenoble

L’histoire d’une ville fière et courageuse qui a payé le prix fort de son insurrection.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Grenoble est marquée par l’intense activité des « groupes francs ». Explosions symboliques, mitraillage du siège de la Milice, vol de fichier du STO, dynamitage des usines, la résistance grenobloise nuit fortement à l’effort de guerre des Allemands. Piqués au vif, les nazis ripostent et multiplient arrestations et fusillades. Mais Grenoble, ville fière et irréductible, ne plie pas et continue le combat, inlassablement. Quitte à en payer le prix fort...

1929-1935. La crise

Comment un monde où la paix et la démocratie paraissent solidement implantées peut-il sombrer si rapidement ?
Par la profonde déstabilisation qu'elle engendre, la crise de 1929 rebat les cartes de l'histoire. On croyait l'après-guerre achevé, l'inflation enfin maîtrisée, l'épineuse question des réparations réglée par le plan Young, la paix définitivement assurée par la Société des Nations et le pacte Briand-Kellogg. Et voilà qu'en quelques années, toutes ces belles promesses s'évanouissent. Les réponses à la crise, à base de protectionnisme, dévaluation, austérité, voire autarcie, n'aboutissent qu'à contracter les échanges. Le chômage explose, les démocraties vacillent, l'autoritarisme se renforce. Dès 1931, le Japon fait le choix de l'expansionnisme en envahissant la Mandchourie. En 1935, c'est au tour de l'Italie de se lancer à la conquête de l'Éthiopie. En exploitant la crise, le chancelier Brüning se défait des réparations et commence à exiger le réarmement de l'Allemagne. Pour l'éviter, la Grande-Bretagne fait pression sur la France. Même après l'accession d'Hitler au pouvoir, le Premier Ministre Macdonald écrit dans son journal que " la France est l'ennemie ". On fait difficilement plus aveugle.
Tous les efforts pacifiques des années 1920 sont subitement ruinés. La SDN agonise, les États-Unis tournent définitivement le dos à l'Europe, la Grande-Bretagne embrasse l'appeasement et la France se replie avec effroi derrière la ligne Maginot qu'elle croit inexpugnable.
En poursuivant sa brillante fresque du XXe siècle, bousculant les clichés et les idées reçues, Jean-Yves Le Naour raconte avec maestria ces six années où tout bascule et où l'après-guerre se transforme en un nouvel avant-guerre.

« Après Sortir de la guerre et Les années folles, l’historien poursuit sa passionnante fresque du XXe siècle. Un ouvrage de référence », Yasmina Jaafar, Franc-Tireur, 10 juillet 2024.

« Jean-Yves Le Naour livre une chronique de la faillite des démocraties et du multilatéralisme », Julien Damon, Les Echos, 10 juillet 2024.

« Cet ouvrage est le récit d’une faillite française et européenne », Sylvain Bonnet, Boojum, 25 juillet 2024.

« Dans ce nou­veau volume de sa colos­sale fresque du XXe siècle, Jean-Yves Le Naour étu­die ces six années cru­ciales, en brosse un pano­rama exhaus­tif. Comme à son habi­tude, il a mené un tra­vail docu­men­taire pro­di­gieux. Il livre des expli­ca­tions, donne les posi­tions des acteurs poli­tiques et éco­no­miques de cette époque, dans toutes les grandes puis­sances. Il détaille, puise aux meilleures sources pour expo­ser les faits d’une façon claire. Il est, sans conteste, un des meilleurs his­to­riens de notre époque, sachant pré­sen­ter de manière adé­quate, lisible, acces­sible, le passé. La lec­ture de ce livre est aussi attrayante que celle d’un thriller », Serge Perraud, le Littéraire.com , 7 juin 2024.

« Une fresque certes sur les désordres économiques et financiers des années 1930 mais surtout des atermoiements et des illusions des politiques des puissances face à l’Allemagne, avec les conséquences dramatiques que l’on sait », Thierry Robin, Cliothèque, 30 septembre 2024.

« Le dernier chapitre, « Face à Hitler », est réellement haletant, quand l’auteur montre comment la France, lâchée par la Grande-Bretagne autant que par les Etats-Unis, se retrouve seule et descend de plus en plus vite la pente fatale dès lors que la clairvoyance s’estompe, que l’inconscience finit par faire préférer le mantra des équilibres budgétaires à la capacité de défense, que les solutions s’échappent une à une et que la veulerie l’emporte », Chrisine Kerdellant, Les Echos, 28 août 2024.

Au coeur de l’histoire, Europe 1, 29 mai 2024.

« Passionnant…. Très bien écrit » (Jean-Marc Daniel); « Excellent livre… On passe un bon moment » (Julien Damon), BFM (La librairie de l’Eco, Le duel des critiques), 8 juin 2024.

Les Français du jour J

Le commando Kieffer. Les Français du Débarquement du 6 juin 1944 
« Autant en emporte l’histoire », France inter, 2 juin 2024, 51 mn.

Le 6 juin 1944, la plus grande armada de l’Histoire s’approche des côtes françaises pour libérer l’Europe occupée. Originaires de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et du Canada, plus de 156 000 soldats s’apprêtent à débarquer sur les plages de Normandie. Parmi eux, les 177 Français du commando Kieffer…

Mort à l’Université

Toulouse. François Godefroy, professeur d’histoire à l’université du Mirail, spécialiste de la Première Guerre mondiale, disparaît au cours de son footing quotidien. Ce que tout le monde pensait être une banale histoire d’adultère se transforme en affaire criminelle lorsque le corps du disparu est retrouvé, abattu par un revolver de collection utilisé dans les tranchées.
Le capitaine Tarate oriente très vite ses recherches vers une rivalité professionnelle, les postes de maître de conférence étant rares et leur attribution soumise à des jeux de pouvoirs et d’influences complexes. Mais quand son suspect principal est assassiné dans les mêmes conditions, son enquête commence à piétiner.
Faute de nouveaux éléments, une idée un peu folle germe alors en lui : et s’il parvenait à découvrir le coupable en se penchant
sur les travaux des différents protagonistes, et sur les querelles
idéologiques qui les opposent ?
Un polar hitchcockien à l'intrigue machiavélique !

Dans la presse

« Un roman, un vrai, un bon,  » Nicolas Carreau, Europe 1, 19 mars 2024.

« Un très bon roman policier, » Gilles Boizet, L’instant bookiniste, 5 avril 2024.

« Au cinéma on serait du côté de Chabrol, d’Hitchcock, d’une certaine veine italienne aussi… Jean-Yves Le Naour se livre à un exercice de style des plus plaisants avec ce petit polar fidèle aux canons du genre », La Provence, 7 avril 2024.

« L’histoire, inspirée d’Hitchcock, en articule trois qui confèrent du charme à ce court roman« , 20 minutes, 8 avril 2024.

« Mort à l’université se lit avec gourmandise », Mohamed Berkani, France info, 28 avril 2024.

« Le dénouement plaira aux amateurs de Hitchcock« , L’Histoire, 18 septembre 2024.

« Un polar haletant et tendu… Chaudement recommandé !… Ce roman vous attrape le cerveau dès les premières lignes pour ne plus vous lâcher tout au long de 206 pages alertes et captivantes », La Dépêche du Midi, 31 juillet 2024.

Hiver 54 : l’abbé Pierre. L’insurrection de la bonté.

Dimanche 28 janvier, 23h20, sur France 5, La case du siècle : Hiver 54, l’abbé Pierre.

Disponible en replay jusqu’au 5/08/2024.

Jean-Yves Le Naour ; Cédric Condon. Produit par Patrice Gellé, Bleu Kobalt ; INA ; France Télévisions ; CNC, 2023, 60 mn.

Hiver 1954, une vague de froid s’abat sur la France. Le thermomètre descend en dessous des moins 20 °C. Le pays est frappé par une crise du logement sans précédent. Les autorités ferment les yeux. Pas pour longtemps. Un prêtre, résistant, ancien député, l’abbé Pierre, va les contraindre à agir. C’est la naissance d’un extraordinaire mouvement de solidarité – « L’Insurrection de la Bonté ». L’appel de l’abbé Pierre du 1er février 1954 sur les ondes de Radio Luxembourg provoque une vague d’émotion et un électrochoc sur le mal-logement et la misère sociale en France. Le film raconte de l’intérieur les combats d’un curé pas comme les autres, rebelle, indigné, en colère, devenu un héros national. Une plongée inédite dans la genèse d’un destin qui a marqué l’histoire politique, sociale et humanitaire du XXe siècle.

Le Baron et l’Empereur – Japon, la voie de la guerre

Jean-Yves Le Naour / Cédric Condon. Kilaohm Productions ; France Télévisions , 2023, 54 mn.
Né en 1861, le baron Makino Nobuaki fut un homme politique et fonctionnaire de la cour impériale. Ses mémoires ont décrit l'évolution de la société japonaise, passée d'un système féodal à une puissance industrielle et à un État moderne. Dans les années 1930, le baron Makino, devenu le conseiller en chef de l'empereur Hirohito, influence la position du monarque dans la société et l'élaboration de la politique japonaise. À ce titre, il essaye d'empêcher la militarisation et l'entrée en guerre du Japon, mais en vain. Son parcours éclaire les différentes étapes que le pays traverse durant cette période peu connue qui l'a entraîné dans le conflit et ses conséquences.

120 ans de prix Goncourt : une histoire littéraire française

Jean-Yves Le naour et Catherine Valenti. Omnibus, 2023

 

En 1892, Edmond de Goncourt nomme pour exécuteur testamentaire son ami Alphonse Daudet, « à la charge pour lui de constituer, dans l’année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d’hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d’un prix annuel de 5 000 francs destiné à un ouvrage littéraire, et d’une rente annuelle de 6 000 francs au profit de chacun des membres de la société ».
Ce n’est pourtant que onze ans plus tard, le 19 janvier 1903, que naît cette « contre-Académie française » – constituée pour mettre en valeur le roman, genre méprisé par les Immortels du quai Conti – dont le prix est rapidement devenu le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français.

Cet ouvrage encyclopédique, composé de 120 notices, érudit mais souvent drôle dans la forme comme dans le fond, s’intéresse aux grandes controverses qui ont agité le paysage littéraire français comme aux polémiques, aux conflits et aux psychodrames qui secouent régulièrement l’Académie Goncourt. Chaque roman primé se découvre dans son contexte littéraire, politique, social et culturel. C’est aussi toute l’histoire de France qui défile, la littérature de notre pays étant le reflet de ses combats et de ses épreuves. De la Grande Guerre à la décolonisation en passant par la Shoah, Vichy, et les questions de mœurs, l’exil, l’identité, le deuil, la sexualité…


« C’est fascinant, savoureux, bien informé et bien raconté » (Le Figaro Littéraire, 31 août 2023. Thierry Clermont)

« Une somme captivante » (Monde des Livres, 25 octobre 2023. Denis Cosnard)

« On consultera avec profit l’éphéméride d’un genre nouveau composé par Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti » (Journal du dimanche, 17 septembre 2023. Eric Naulleau)

« Pour raconter cette histoire à nulle autre pareille, année par année, lauréat par lauréat, en la contextualisant, il ne fallait pas moins de deux universitaires chevronnés. » (Livres Hebdo, 25 octobre 2023, J.-C. Perrier)

« Une anthologie passionnante » (L’Indépendant, 4 octobre 2023.)

« C’est une chevauchée de longue haleine, une chronique au style alerte, un ouvrage encyclopédique de référence. » (Lire, novembre 2023, O.C.)

« C’est LE livre indispensable sur l’histoire du prix » (L’Obs, 19 octobre 2023. Didier Jacob)

« Un remarquable ouvrage bourré d’anecdotes » (Ouest-France, 7 novembre 2023. Michel Troadec)

« Plongez dans cette incroyable somme d’histoire, d’anecdotes et de polémiques… C’est impressionnant » (Le Soir, 4 novembre, Jean-Claude Vantroyen)

« Une histoire tourmentée » (La Dépêche du Midi, 26 octobre)

« Un ouvrage passionnant » (Le Dauphiné Libéré, 4 novembre, Guy Abonnec)

« Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti sont deux historiens qui, contrairement à la plupart des universitaires, écrivent remarquablement bien et avec une verve réjouissante… Voici une bibliothèque rassemblée en un seul volume. De quoi frimer dans dans les dîners en ville et surtout de quoi rassasier sa curiosité. » (Marianne, 5 novembre, J-P Brighelli)

« Vous saurez tout sur le Goncourt » (L’Opinion, 7 novembre, Bernard Quiriny)

« Catherine Valenti et Jean-Yves Le Naour décryptent les enjeux de la récompense littéraire la plus prestigieuse. » (La Provence, 7 novembre, Frédéric Guilledoux)

« Impressionnant d’érudition » ( La Montagne, 6 novembre, Muriel Mingau)

Les compagnons de la libération : Vassieux-en-Vercors

Claude Plumail / Fabien Blanchot / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2023, 56 p.

Ce n’est pas seulement un des maquis les plus anciens, gonflé par la loi sur le STO qui fait fuir des centaines de jeunes dans la montagne. Ce n’est pas seulement un des principaux maquis, tant par la zone contrôlée, le plateau du Vercors, que par les 4 000 hommes rassemblés et prêts à combattre. C’est aussi un lieu de sacrifice. Un haut lieu de la Résistance et le terrain d’une répression impitoyable de la part de l’occupant. Le Vercors, c’est l’héroïsme et le sacrifice, la fierté du soulèvement contre l’occupant nazi, mais aussi la tragédie d’une répression sanglante. Le maquis qui a laissé la plus grande empreinte dans notre mémoire.

Gisèle Halimi l’insoumise : avocate pour changer le monde

Marko / Jean-Yves Le Naour, Dunod, mai 2023, 128 p.

Voici l’histoire d’une femme qui a dit non. Au patriarcat, à la colonisation, à l’inégalité.
Militante, femme politique, c’est en tant qu’avocate que Gisèle Halimi a mené ses plus grandes batailles. En 1961, elle dénonce l’emploi de la torture en Algérie lors du procès de Djamila Boupacha. En 1972, elle pose la question de la liberté à disposer de son corps ; en 1978, elle fait le procès du viol à Aix-en-Provence ; et elle parvient en 2000 à faire triompher la loi sur la parité au terme d’un long combat.
Pour transformer ses luttes en victoires, Gisèle Halimi est devenue stratège. Elle a fait des tribunaux des tribunes, s’est adressée à l’opinion au-dessus de la tête des juges afin d’infléchir la loi.
L’histoire de Gisèle Halimi est celle d’une rebelle, d’une enfant qui n’a peut-être jamais guéri de ses humiliations et qui s’est dressée toute sa vie contre les inégalités. Désormais, son histoire est aussi la nôtre.

Le réseau Comète

Marko / Holgado / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), Mai 2023, 56 p.

Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, un « ordre de la nuit » fait de petites mains, qui hébergent, qui convoient, qui ravitaillent et sans lesquels rien n’aurait été possible.
Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, organisent le plus grand réseau d’évasion de la Seconde Guerre mondiale. Son but : conduire des aviateurs de Belgique jusqu’au Pays-Basque, en évitant les patrouilles allemandes, les gendarmes de Vichy et les garde-frontières franquistes.
Voici l’histoire d’une montagne indomptable, d’une comète qui traversait la France en déchirant la nuit de l’occupation, l’histoire d’hommes et de femmes rebelles dont la liberté guidait les pas, un «ordre de la nuit» sans lequel rien n’aurait été possible.
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