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Commentaire des commémorations en direct sur France 2.
Représentation de Poilu show au Mémorial de Verdun en présence de l’auteur, le 11 novembre à 16 heures.
Hubert Germain, le dernier compagnon de la Libération, sur France inter, dimanche 22 octobre 2022 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire ».
Thébaud, Françoise / Le Naour, Jean-Yves, Il n'y avait pas que des poilus, les femmes sur tous les fronts, épisode 2/4 de la série « Vivre en temps de guerre, une histoire », France Culture, mardi 11 octobre 2022, émission de Xavier Mauduit, « Le Cours de l’histoire ».
Manu Cassier / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), septembre 2022
"Le scandale politique qui a fait vaciller la 5e République"
En 1968, Charles d Gaulle est un président vieillissant qui semble de plus en plus déconnecté du peuple. Dans l’ombre, la guerre de succession a déjà commencé. Le 1er octobre, le corps de Stefan Markovic, un Yougoslave travaillant pour Alain Delon, est retrouvé dans une décharge. À partir de cette sordide histoire criminelle s’échafaude un incroyable complot politique destiné à mêler le nom des Pompidou à l’affaire. Une histoire de guerre de succession, de coup bas, d’affaire de mœurs inventée de toute pièce dans le but d’empêcher Pompidou d’accéder à la présidence, par tous les moyens, même les plus sales.
Dans la presse
Deux interviews :
Jean Yves Le Naour / Christophe Levent, Le Parisien, 13 septembre 2022 : Delon, le couple Pompidou, un gangster corse… une BD dévoile les dessous del’affaire Markovic
Manu Cassier / Emmanuel Lafrogne, ToutenBD, 5 septembre 2022 : Un challenge rudement excitant
« Il fallait un sacré talent pour s’attaquer à l’affaire Markovic, l’ancien garde du corps d’Alain Delon. Assassiné en 1968, il est au cœur d’une incroyable manipulation politique visant Georges Pompidou et sa femme. Au scénario, Jean-Yves Le Naour – docteur en histoire – relève le gant avec maestria, épaulé par Manu Cassier au dessin. Au prix de multiples recherches et entretiens, Le Naour décortique le mécanisme de cette trouble histoire, « la fabrique du complot », pour reprendre le titre de l’un des chapitres. »
L.B. Ouest France, 2 octobre 2022
Télé Star, 26 septembre 2022
« Ce roman graphique détaille une des affaires politiques et médiatiques les plus salaces de la Ve République. Passionnant et pédagogique. »
« Jean-Yves Le Naour au scénario et Manu Cassier au dessin nous la font revivre dans cet album, bien documenté. On ignore encore aujourd’hui qui a tué Markovic, même si des doutes existent et qu’on les retrouve dans cette BD qui se lit comme un polar. Après tout, c’en est un et un bien retors. «
Michel Pralong, Le Matin, 20 septembre 2022.
La Voix du Nord, 18 septembre 2022
« Le Naour et Cassier livrent un joli déroulé de cet emballement incontrôlé, mêlant complot, ambition politique et lutte pour l’intégrité morale. Passionnant. »
« Jean-Yves Le Naour, à qui on doit déjà le quadriptyque sur Charles de Gaulle, chez Bamboo, s’attache à présenter les faits avec une rigueur journalistique. Il décortique les intérêts de chacun des protagonistes, sans donner sa propre version. Les faits seulement les faits, certes un poil romancés. Il livre seulement en fin d’album une version personnelle, avec un supplément texte. Au dessin, Manu Cassier met en scène de manière cinématographique, en multipliant les plans et les situations avec des cadres serrés, et en développant des personnages aux expressions fortes. »
Nicolas Domenech, Planète BD, 16 septembre 2022
« Pas besoin d’autres ingrédients pour bâtir un solide album de bande dessinée. D’autant qu’il ne s’agit pas d’invention pure, mais d’une affaire bien réelle, sans doute l’une des plus sales – certains diront dégueulasses – de toute l’histoire de la Ve République. »
Jean-François Cadet, RFI, 8 septembre 2022
« Dans une veine similaire à celle des Affaires d’État des éditions Glénat (sans la dimension fictive), Jean-Yves Le Naour et Manu Cassier racontent les dessous (dans les limites de nos connaissances) d’un épisode peu glorieux de la Vème République. Ils montrent très bien qu’une fois la machine judiciaire et médiatique en action, le nom de Georges Pompidou, et a fortiori celui de sa femme Claude, furent durablement entachés. Et que les intérêts de quelques-uns l’ont emporté sur l’équité et la justice pénale. Pompidou commentera ainsi : « Le problème avec la calomnie, c’est qu’il en reste toujours quelque chose. »
Jonathan Fanara, Le Mag du ciné, 4 septembre 2022
« L’affaire Markovic dont on ne connait pas le meurtrier reste comme un des mauvais moments de la Ve République. Toute une époque. Services spéciaux étrangers, règlements de comptes, Marcantoni vrai truand, du tordu qui en fera l’affaire criminelle la plus lourde de l’après-guerre. L’album très bien construit se termine par un dossier complet sur le sujet de Jean-Yves Le Naour. »
Ligne claire, 1er septembre 2022
Cet album très bien scénarisé retrace fidèlement le déroulement de l’une des plus sales affaires de la Ve République et montre des pistes qui mènent vers les services secrets. Passionnant.
Marcel Quiviger, Le Télégramme, 31 août 2022
« Après avoir déjà traité le sujet à travers un documentaire diffusé sur France 5, il revient sur les faits en en détaillant la chronologie et en s’attardant sur la psychologie des principaux protagonistes. Sans se priver d’un apport fictionnel (le journaliste-enquêteur est, par exemple, une pure création) le scénariste passe en revue les événements, les enjeux politiques et met en scène les principaux acteurs reprenant mot à mot leurs déclarations de l’époque. Si l’album ne fait pas toute la lumière (mais cela semble aujourd’hui encore bien difficile) il restitue le climat particulier qui a encombré ce qui n’était, à l’origine, qu’un simple fait divers. »
Patrice Gentilhomme, Actua BD, 26 août 2022
Catherine Valenti / Jean-Yves Le Naour, Dunod, 160 p., Mai 2022.
Avocate de la cause des femmes, Gisèle Halimi est la grande stratège du mouvement féministe. Organisatrice de procès très médiatiques, elle sait transformer le tribunal en tribune pour mieux conquérir l’opinion et obtenir de nouveaux droits, garantis par la loi.
Rebelle, « avocate irrespectueuse », elle est une femme qui a dit non. Non à la colonisation, au patriarcat, aux traditions, à la domination des femmes. De la défense des indépendantistes à l’IVG et la criminalisation du viol, Gisèle Halimi a initié et accompagné la plus grande révolution sociale et culturelle du second XXe siècle. Disparue depuis 2020, ses mots résonnent encore avec justesse : « Ne vous résignez jamais ! »
Gisèle Halimi, la jeune fille insoumise, sur France inter, dimanche 3 avril 2022 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire ».
Brice Goepfert / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), mars 2022
En embarquant pour Londres, ils emportent l’honneur de la France.
Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l’océan : la même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c’est le continent qui est enseveli sous la marée nazie.
Après avoir entendu l’appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s’embarquer pour l’Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie
et à la liberté.
France 5, le dimanche 13 mars 2022 à 17 h 20.
Le Naour Jean-Yves / Condon Cédric, 2022 (Kilaohm productions-France Télévision-Histoire-RTBF)
Voici l’histoire d’une femme, d’une rebelle, d’une avocate qui a dit non. Non à la colonisation, au patriarcat, aux traditions et à la domination des hommes. De la défense des indépendantistes algériennes à la parité en passant par le droit à l’IVG et la pénalisation du viol, Gisèle Halimi a initié et accompagné la plus grande révolution sociale et culturelle de la seconde moitié du XXe siècle : l’émancipation des femmes.
Dunod, 128 p., mars 2022.
La droite qu’est-ce que c’est ? Quelles ont été ses idées au cours du temps ? Désignant à l’origine le groupe des « Aristocrates » au Parlement, partisans d’un exécutif royal fort, ils seront par la suite les partisans du nationalisme, du libéralisme ou encore du conservatisme.
Entre philosophie, débats idéologiques et applications pratiques, voici le récit dessiné de l’histoire de la droite pour comprendre le passé et éclairer le présent.
Avec un humour parfois féroce mais sans méchanceté, cette bande dessinée explore toutes les facettes de cette famille politique, de Dieu à Sarkozy, en passant par Napoléon et de Gaulle, le RPR de Jacques Chirac et l’UMP. Ou comment apprendre et rire en même temps !
Perrin, 2021, Février 2022
Les années folles? Des années tristes.
Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens.
Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ?
Dans la presse
« Folles vraiment, ces années ? Certainement, si on prend l’épithète dans son sens le plus large. Intenses en tout cas ! C’est la manière dont Jean-Yves Le Naour raconte cette époque souvent fantasmée où l’on imagine une libération débridée dans des vapeurs d’alcool et d’opium. Mais cette folie n’est pas celle que l’on croit. L’historien nous montre l’envers du décor. »
Laurent Lemire, Historia, février 2022.
« Toute cette excitation joyeuse a, bien sûr, existé. Mais elle ne résume pas la période. Jean-Yves Le Naour tape dans le dur de cette erreur de perspective qui couvre la période de la Grande Guerre à la grande crise. […] Cette autre lecture des Années folles proposée par l’historien Jean-Yves Le Naour, richement documentée, est passionnante. Le récit se déploie entre les moments clés de la période et ses sujets centraux aux yeux de la France que sont la sécurité et les réparations allemandes. Il est complété par des portraits en action des grands acteurs de cette histoire : Poincaré, Briand, Stresemann, Herriot… »
La Croix, 10 février, François Ernenwein
« Les Américains les disent rugissantes (roaring) ; les Anglais, heureuses (happy) ; les Allemands, dorées (goldene) ; et les Français les ont appelées « folles ». Un chrononyme qui colle aux basques de ces années 1920 comme le sparadrap du capitaine Haddock. Cette étiquette fut inventée dans le marasme économique de la décennie suivante, dans la nostalgie d’un soi-disant âge d’or. Une erreur de perspective que rectifie Jean-Yves Le Naour dans son dernier livre, qui poursuit sa fresque du XXe siècle hexagonal. Loin de la perpétuelle bamboche, les années 1920 furent une décennie sombre et douloureuse, où la France, malgré sa victoire, bascula de la hantise du déclin au déclin lui-même. Un avant-goût du début de la fin. Dès 1922, Clemenceau se lamentait : « Tout ce que j’ai fait est perdu… »
François-Guillaume Lorrain, Le Point, 14 février 2022.
« 1922-1929. Les années folles? est indispensable pour ne plus regarder l’histoire dans le rétroviseur mais les yeux dans les yeux. »
OLIVIER CARIGUEL, Lire, mars 2022,
« Les années folles ne sont-elles qu’un mythe ? Jean-Yves Le Naour regarde sous le vernis joyeux de la décennie des années 1920, qui tente d’exorciser les blessures. […] L’historien fait un portrait passionnant d’une époque passée à la postérité comme celle d’une fête perpétuelle. »
Télérama, 2 mars 2022.
Mounier et Franchet / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), janvier 2022
Une flamme brûle en lui celle de la Résistance.
Voici l’histoire du dernier des derniers. L’histoire d’un jeune homme qui refuse le déshonneur et qui ne veut pas se résigner. Un homme révolté par la trahison des pères qui se sont soumis en si peu de temps. Un homme qui aime tant son pays qu’il est prêt à lui sacrifier sa vie sans rien attendre en retour. Il a été de tous les combats de la France libre, de la Syrie à l’Allemagne, en passant par Bir-Hakeim, Monte Cassino et le débarquement de Provence. Hubert Germain était le dernier Compagnon de la Libération.
Dans la presse
Le scénario habile de l’historien Jean-Yves le Naour permet de suivre les combats auxquels il a participé au péril de sa vie. Notamment à Bir-Hakeim, où l’héroïsme des Français a paralysé de longs jours dans le désert, les troupes allemandes de Rommel, offrant à la France Libre sa première contribution militaire significative lui permettant une reconnaissance politique par les alliés. Ce qu’il faut surtout souligner, c’est la qualité narrative de cette série de la collection Grand Angle, qui met en valeur les compagnons de la libération.
Marcel Quiviger, Le Télégramme, 4 février 2022.
La série comporte désormais sept ouvrages et s’installe progressivement dans le paysage éditorial tout en restant fidèle à ses objectifs éducatifs.
Patrice Gentilhomme, Actua BD, 24 janvier 2022.
Arc de triomphe, Paris, 12 novembre 2020 à janvier 2022.
« Placée sous le commissariat de l’historien Jean-Yves Le Naour, l’exposition célèbre le 100e anniversaire de l’arrivée du Soldat inconnu à l’Arc de triomphe »
"17-18 septembre 1981 : dernière cigarette pour la guillotine", France Inter, Affaires sensibles, 26 novembre 2021.
Table ronde : "La peine de mort avant l'abolition", Panthéon, 20 octobre 2021, 19 heures.
Hamida Djandoubi, une toute dernière peine, France Culture, "Une histoire particulière", 18 et 19 septembre 2021.
Première partie : le faits divers
Deuxième partie : le verdict
La peine de mort, Sud radio, 10 septembre 2021.
Du 11 au 19 juin, la pièce « L’Appel« jouée par la compagnie « La Naïve » est en tournée dans le Luberon.