Jean-Yves Le Naour

Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

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1922 – 1929 : les années folles ?

Perrin, 2021, Février 2022
Les années folles? Des années tristes.
Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens.
Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ?

Dans la presse

« Folles vraiment, ces années ? Certainement, si on prend l’épithète dans son sens le plus large. Intenses en tout cas ! C’est la manière dont Jean-Yves Le Naour raconte cette époque souvent fantasmée où l’on imagine une libération débridée dans des vapeurs d’alcool et d’opium. Mais cette folie n’est pas celle que l’on croit. L’historien nous montre l’envers du décor. »

Laurent Lemire, Historia, février 2022.

« Toute cette excitation joyeuse a, bien sûr, existé. Mais elle ne résume pas la période. Jean-Yves Le Naour tape dans le dur de cette erreur de perspective qui couvre la période de la Grande Guerre à la grande crise. […] Cette autre lecture des Années folles proposée par l’historien Jean-Yves Le Naour, richement documentée, est passionnante. Le récit se déploie entre les moments clés de la période et ses sujets centraux aux yeux de la France que sont la sécurité et les réparations allemandes. Il est complété par des portraits en action des grands acteurs de cette histoire : Poincaré, Briand, Stresemann, Herriot… »

La Croix, 10 février, François Ernenwein

« Les Américains les disent rugissantes (roaring) ; les Anglais, heureuses (happy) ; les Allemands, dorées (goldene) ; et les Français les ont appelées « folles ». Un chrononyme qui colle aux basques de ces années 1920 comme le sparadrap du capitaine Haddock. Cette étiquette fut inventée dans le marasme économique de la décennie suivante, dans la nostalgie d’un soi-disant âge d’or. Une erreur de perspective que rectifie Jean-Yves Le Naour dans son dernier livre, qui poursuit sa fresque du XXe siècle hexagonal. Loin de la perpétuelle bamboche, les années 1920 furent une décennie sombre et douloureuse, où la France, malgré sa victoire, bascula de la hantise du déclin au déclin lui-même. Un avant-goût du début de la fin. Dès 1922, Clemenceau se lamentait : « Tout ce que j’ai fait est perdu… »

François-Guillaume Lorrain, Le Point, 14 février 2022.

« 1922-1929. Les années folles? est indispensable pour ne plus regarder l’histoire dans le rétroviseur mais les yeux dans les yeux. »

OLIVIER CARIGUEL, Lire, mars 2022,

« Les années folles ne sont-elles qu’un mythe ? Jean-Yves Le Naour regarde sous le vernis joyeux de la décennie des années 1920, qui tente d’exorciser les blessures. […] L’historien fait un portrait passionnant d’une époque passée à la postérité comme celle d’une fête perpétuelle. »

Télérama, 2 mars 2022.

Les compagnons de la libération : Hubert Germain

Mounier et Franchet / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), janvier 2022
Une flamme brûle en lui celle de la Résistance.
Voici l’histoire du dernier des derniers. L’histoire d’un jeune homme qui refuse le déshonneur et qui ne veut pas se résigner. Un homme révolté par la trahison des pères qui se sont soumis en si peu de temps. Un homme qui aime tant son pays qu’il est prêt à lui sacrifier sa vie sans rien attendre en retour. Il a été de tous les combats de la France libre, de la Syrie à l’Allemagne, en passant par Bir-Hakeim, Monte Cassino et le débarquement de Provence. Hubert Germain était le dernier Compagnon de la Libération.
Dans la presse

Le scénario habile de l’historien Jean-Yves le Naour permet de suivre les combats auxquels il a participé au péril de sa vie. Notamment à Bir-Hakeim, où l’héroïsme des Français a paralysé de longs jours dans le désert, les troupes allemandes de Rommel, offrant à la France Libre sa première contribution militaire significative lui permettant une reconnaissance politique par les alliés. Ce qu’il faut surtout souligner, c’est la qualité narrative de cette série de la collection Grand Angle, qui met en valeur les compagnons de la libération.

Marcel Quiviger, Le Télégramme, 4 février 2022.

La série comporte désormais sept ouvrages et s’installe progressivement dans le paysage éditorial tout en restant fidèle à ses objectifs éducatifs.

Patrice Gentilhomme, Actua BD, 24 janvier 2022.

1871, la Commune. Portraits d’une révolution.

France 5, 2 mai 2021, 22h40 .


En mars 1871, lorsque la Commune de Paris est proclamée, les photographes sortent de leurs ateliers et descendent dans la rue pour immortaliser l’histoire en marche. Ils livrent ainsi plusieurs centaines de clichés qui forment le premier photoreportage de l’histoire. Un témoignage qui n’est pas neutre, car l’image exalte ou dénonce, grandit les insurgés ou les rabaissent, défend la révolution ou soutient la répression. Pour la première fois, voici le récit photographique de la Commune, le portrait subjectif d’une révolution.
Dans la presse

« Ce documentaire passionnant invite à une lecture critique des images, en même temps qu’il soulève la question fondamentale de leur exploitation à des fins répressives. »

Stéphanie Gatignol, Historia, mai 2021

Cet excellent documentaire poursuit un objectif double : raconter à la fois l’histoire de la Commune et celle, très politique, des images qui l’ont façonnée dans l’imaginaire ultérieur… Une réflexion passionnante sur le pouvoir de « l’objectif naturellement subjectif » des appareils photographiques.

Pierre Ancery, Télérama, 28 avril 2021.

Charles de Gaulle

L’intégrale. Volume 1-4, 160 p., 28 avril 2021.

Cette édition regroupe ces 4 tomes :

  • Charles de Gaulle, tome 1 : 1916-1921, le prisonnier
  • Charles de Gaulle, tome 2 : 1939-1940. L’homme qui a dit non !
  • Charles de Gaulle, tome 3 : L’heure de vérité
  • Charles de Gaulle, tome 4 : 1958-1968. Joli mois de mai

A bâbord toute! Histoire de la gauche en BD

Dunod, 128 p., 21 avril 2021.
La gauche, qu’est-ce que c’est ? L’égalité ? La révolution ? La régulation de l’économie ? La justice sociale ? De perpétuelles tentatives d’unions qui finissent mal en général ? La gauche est avant tout diversité. Fille des Lumières et construction historique apparue sous la Révolution française, elle n’a cessé, depuis 200 ans, de se transformer et de s’enrichir.
Entre philosophie, débats idéologiques et applications pratiques, voici le récit dessiné de l’histoire de la gauche de pour comprendre le passé et éclairer le présent.
Avec un humour parfois féroce mais sans méchanceté, cette bande dessinée explore toutes les facettes de cette famille politique, du Christ à Mélenchon en passant par Robespierre, Marx et Jaurès. Ou comment apprendre et rire en même temps !

Dans la presse

Un tour de force, vous dis-je ! Car l’idée de raconter l’histoire de la gauche en bande dessinée n’est pas banale. Et ne manque pas d’ambition…

Le récit est suffisamment exhaustif pour intégrer les considérations philosophiques et théoriques au récit historique proprement dit. La précision du scénario de Jean-Yves Le Naour est ainsi magistrale.

Stéphane Bugat, Le Progrès, Vosges-Martin, JSL, Le Bien public, 24 avril 2021

Qu’est ce que la gauche ? Comment est apparue cette distinction « géographique » en politique ? Qui sont ses grands acteurs à travers les siècles ? C’est à tout cela et bien plus encore que A bâbord, toute ! répond.

Laëtitia Lassale, Ribambulle.com, 22 avril 2021.

Synthétique et pédagogique, cet album s’avère aussi très agréable à lire, par la fluidité des textes et l’ajout des petits dessins, caricaturaux mais expressifs à souhait de Marko

Daniel Muraz, Courrier Picard, 21 avril 2021.

On en apprend à chaque page, avec humour mais sérieux…Se plonger dans À bâbord, toute ! c’est éplucher feuille à feuille un artichaut joufflu, géant, plein de surprises, de découvertes, de vérités.On ne lit pas cette somme d’une traite. C’est dodu, argumenté, riche en calories mais nourrissant. Il faut savourer ce travail d’historien de Le Naour et d’illustrateur de Marko.

Jean-Laurent Truc, Ligne claire, 21 avril 2021.

 La gauche c’est quoi ? Vaste question à laquelle tente de répondre un ouvrage stimulant… Entretien avec l’auteur.

Erwan Chartier, Pen-bazh, 27 avril 2021.

De Jésus à Hollande, en passant par Robespierre, Fourier, Jaurès et bien d’autres, Le Naour livre une histoire de la gauche drôle et décalée. »

Frédéric Bounous, PLanète BD, 21 avril 2021.

Les compagnons de la Libération. Phillipe Kieffer

Frédéric Blier / Jean-Yves Le Naour, Bamboo Grand Angle, 31 mars 2021, 56 p.
Sans passion pour l’armée, il sera pourtant le père des commandos français. Ce dandy des Antilles n’a même pas fait son service militaire, dispensé comme Français de l’étranger. Pourtant, le jour de la déclaration des hostilités, en septembre 1939, il s’engage comme matelot. Refusant la défaite de juin 1940, il répond à l’appel du Général de Gaulle et s’engage dans les Forces françaises libres. Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il intègre les prestigieux bérets verts et constitue en 1942, avec une vingtaine de volontaires, ce qui deviendra les “Commandos Kieffer”. Son but : participer au grand débarquement qui doit libérer la France…

Dans la presse

56 pages de fureur et de grandeur.

Historia, mai 2021.

Le scénariste réussit sa montée dramatique en clôturant ses écrits par un événement destructeur et un paragraphe du meilleur effet !

Y. Machado, BDgest.com

Ils étaient 177 au commando Kieffer et après-guerre d’une grande discrétion. Ils ont été comme tous les Français libres, l’honneur de la France. L’album de Le Naour-Blier leur rend un hommage sincère et plus que mérité afin de ne pas les oublier. »

Jean-Laurent Truc, Ligne claire, 6 avril 2021.

Cette BD s’attache à retranscrire tous ces morceaux d’histoires qui ont fait la grande histoire.

Raphaël Fresnais, Ouest-France, 5 avril 2021.

Voilà donc un album millimétré comme une opération militaire, qui saura plaire à tous les amateurs d’histoire.

Legoffe, Scenario.com, 6 avril 2021.

Une leçon d’histoire et de courage dans les pas d’un homme d’action.

Soir mag, 6 octobre 2021.

Cette BD (…) raconte une incroyable histoire collective. Parmi ces 177, des ouvriers et des bourgeois, un Algérien d’Oran, l’oncle de l’industriel Bolloré, un curé, des communistes, des nobles… Des hommes très différents mais unis par le même idéal.

INTERCDI, septembre-octobre 2021.

La tragique histoire de la Grande Guerre

Géo Histoire, 11 mars 2021, 217 p.
Jean-Yves Le Naour, l'un des plus grands spécialistes français de la Première Guerre mondiale, fait revivre au lecteur les étapes clés du conflit de 1914-1918 dans un texte passionnant et enlevé. Ce récit poignant donne des repères chronologiques précis permettant de mieux comprendre le déroulement des opérations et les grandes étapes de cette sombre période. Riche en anecdotes, il plonge le lecteur dans le quotidien de ceux qui l'ont vécue : les poilus qui ont connu l'enfer dans les tranchées, les civils réquisitionnés dans les usines, les femmes qui ont contribué à l'effort de guerre et pour qui ce conflit a marqué le début de leur émancipation…

Reagan. Un sacré président

Sur Arte, collection : Les coulisses de l’histoire , le 26 janvier 2021 à 21h45 et en replay jusqu’en septembre 2021.

La postérité nous a laissé de Ronald Reagan une image désastreuse, celle d’un président incompétent. Et pourtant, orateur remarquable et d’une intuition hors du commun, malgré ses défaillances avérées, l’ancien acteur de série B a su restaurer la flamme d’une Amérique alors en plein déclin !

La gloire et l’oubli. Maurice Genevoix et Henri Barbusse, témoins de la Grande Guerre

Michalon, 2020, 221 p.
Le 11 novembre 2020, les cendres de Maurice Genevoix entreront au Panthéon. Derrière l'hommage au dernier écrivain combattant, mort en 1980, ce sont Ceux de 14 qui sont honorés. Et pourtant, en 1914-1918, Maurice Genevoix était loin d'être considéré comme le représentant des Poilus. 

À l'époque, et durant tout l'entre-deux-guerres, c'est Henri Barbusse, l'auteur du Feu, qui incarne le rôle de porte-parole des combattants. Prix Goncourt 1916, scandale littéraire ayant soulevé des passions contraires, Le Feu est un choc, un livre suffoquant qui, pour la première fois, raconte le quotidien, des tranchées, sans rien dissimuler des souffrances des soldats. Profitant de cette exposition, Barbusse s'engage en politique, embrasse les combats du pacifisme et du communisme.

Genevoix, lui, enfermé dans l'étiquette régionaliste, se tient pour sa part à l'écart du tumulte du monde et préfère les parties de pêche et les promenades au bord de la Loire. L'un est de gauche, l'autre est un modéré qui se méfie de la politique. L'un rejette ouvertement les honneurs, est admiré ou détesté, l'autre s'affiche comme consensuel, reçoit la légion d'honneur et entre à l'Académie française. L'un a obtenu une notoriété immédiate avec le succès commercial, l'autre a dû se contenter d'un succès critique pour ses récits de guerre et a construit sa réputation littéraire en dehors du témoignage, avec notamment Raboliot (prix Goncourt 1925).

Et pourtant, aujourd'hui, la fortune de la gloire littéraire s'inverse : avec ses cinq ouvrages de souvenirs rassemblés dans Ceux de 14, Genevoix prend sa revanche sur Barbusse, le prophète découronné. Comment cela a-t-il été possible ?
dans la presse

Pourquoi Maurice Genevoix entre-t-il au Panthéon ?

François-Guillaume Lorrain, entretien avec Jean-Yves Le Naour, 11 novembre 2020, Le Point.

Jean-Yves Le Naour : «Maurice Genevoix est apparu progressivement comme le grand témoin de 14-18»

Paul Sugy, entretien avec Jean-Yves Le Naour, 11 NOVEMBRE 2020, Figaro vox.

Maurice Genevoix plutôt qu’Henri Barbusse au Panthéon : « L’engagement politique » explique peut-être ce choix, avance l’historien Jean-Yves Le Naour

11 NOVEMBRE 2020, France Info.

Jean-Yves Le Naour analyse finement les jeux et rejeux de la mémoire à travers l’étude de la genèse, de la réception puis de la postérité de leurs oeuvres respectives.

Macha Séry, 12 NOVEMBRE 2020, le Monde des livres.

Ce qu’il faut savoir sur Maurice Genevoix

Florence Pitard, 11 NOVEMBRE 2020,OUEST FRANCE.

L’Appel

Une pièce de Jean-Yves Le Naour. Compagnie La Naïve. Avec Sophie Claret, Flora Bourne-Chastel, Patrick Henry et Hervé Pezière, mise en scène de Jean-Charles Raymond.
Coproduit par les Archives départementales des Bouches du Rhône.

Label « Actions Mémoire 2020 » attribué par le service départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG).

Première représentation à Marseille, dans l’auditorium des Archives départementales des Bouches du Rhône, le 8 octobre à 20 heures.



1970, à l’occasion du 30e anniversaire de l’appel du 18 juin, un animateur radio invite un professeur de la Sorbonne, ancien résistant, et une jeune enseignante de l’université Aix-Marseille à une émission sur la naissance de la résistance en 1940. Soudain, la discussion dégénère. Les protagonistes oublient le public et perdent tout contrôle : ce ne sont plus deux historiens qui débattent mais des générations qui s’affrontent, celle qui a vécu la Résistance et les suivantes.


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