Perrin, 2019, 200 p.
Coup de revolver contre M. Clemenceau. Le président du Conseil serait légèrement blessé " ( Le Populaire) ; " Un attentat contre la France victorieuse. Dix balles contre Clemenceau " ( L'Action française) ; " Le criminel serait un anarchiste " ( La Croix) ; " Vive Clemenceau ! " ( Le Petit Parisien) : la une des journaux, le 20 février 1919, dit assez l'émoi suscité par la tentative d'assassinat dont fut victime le " Père la Victoire " le jour précédent. La veille, en effet, à 8 h 40, Clemenceau prend place à l'intérieur de la Rolls-Royce conduite par son chauffeur Coujat pour se rendre au ministère de la Guerre. À l'angle de la rue Franklin et du boulevard Delessert, un jeune anarchiste, Émile Cottin, surgit et fait feu à sept reprises sur la voiture, blessant le président du Conseil. Moins d'un mois plus tard, Cottin est condamné à mort, mais le " Tigre ", fidèle à ses principes, obtient que sa peine soit commuée en dix ans de réclusion.
Dans la presse
L’Assassinat de Clémenceau, raconté par Jean-Yves Le Naour, Loïc di Stefano, Boojum : l’animal littéraire, 14 février 2019.
Comment Clemenceau a survécu à un attentat il y a 100 ans , Michel Derrien, Ouest-France, 2019.
1919 : L’assassinat manqué de Georges Clemenceau, interview sur Retronews, 2019-2020.
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