Hubert Bieser / Jean-Yves Le Naour, préfacier, L’Harmattan, 2015, 288 p.

Les soldats fous de la Première Guerre mondiale restent soigneusement oubliés dans les archives des hôpitaux psychiatriques. Les voici enfin étudiés au plus près de leur réalité à l'asile. Ce n'est pas, contrairement à l'idée reçue, la guerre qui rend fous les combattants : ce sont certaines relations humaines, expressions perverses d'hommes avides de puissance dont la jouissance suprême est l'anéantissement physique et psychique d'autres être humains.