Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

Auteur/autrice : Webmestre (Page 6 of 10)

Le front d’Orient. Les soldats oubliés. 1914-1919

Novembre 2014-mai 2015 au Musée d’histoire de Marseille.

Sous la direction de Jean-Yves Le Naour, publication des actes du colloque européen :  Front d’Orient : 14-19, les soldats oubliés, 12 et 13 décembre 2014 à l’auditorium du Musée d’Histoire de Marseille

Une brochure : 1914-1919 – Le Front d’Orient, les soldats oubliés a été publiée par le Canopé en direction du public et des enseignants.

14-18 Quatre ans cachés dans le grenier

Dominique Zachary / Jean-Yves Le Naour, préfacier, Jacob Duvernet, 2014, 213 p.
A la fin août 1914, après la Bataille des Frontières à cheval entre la France et la Belgique, Alfred Richy et Camille Muller, deux poilus de 22 ans, ont tenté en vain de rejoindre leur unité repliée sur Verdun. Voulant reprendre des forces dans la maison familiale d’Alfred à Baslieux, tout près de Longwy, les deux compères n’y sont pas restés une nuit ou une semaine comme ils l'avaient prévu. En réalité, ce sont 4 ans et 2 mois qu’Alfred et Camille ont passé à l’arrière du front, loin des combats! Découvrez l’aventure extraordinaire de ces deux hommes, qui ont eu le culot, durant toutes ces années d’Occupation, de vivre et dormir sur le plancher juste au-dessus de la chambre réquisitionnée par les troupes allemandes! Alfred et Camille n’étaient ni lâches ni déserteurs. Des hommes tout simplement, accrochés à leur liberté et leur indépendance de paysans. Ce récit incroyable a pu être nourri par le souffle d’Alfred Richy qui, tout au long de sa retraite forcée jusqu’en 1918, a retranscrit au jour le jour dans un carnet son ressenti ainsi que les échos de son village.

Trois frères en guerre

Serge Truphémus / Jean-Yves Le Naour, préfacier, Privat, 2014, 350 p.
Le 2 août 1914, le Marseillais André Martin-Laval, bien que réformé, se porte volontaire pour rejoindre ses frères cadets déjà sous les drapeaux. Fernand, sergent mitrailleur et engagé, prévient la veille toute sa famille de l'annonce de la mobilisation générale. Antoine, caporal infirmier et simple conscrit, manifeste sa ferveur patriotique dans les rues d'Avignon. Trois frères entrent dans la guerre… ainsi que leurs parents, leurs trois soeurs, leurs amis, leur pays. André Martin-Laval, tour à tour simple fantassin, téléphoniste dans les tranchées, télégraphiste dans le génie, puis dans l'aviation, termine la guerre en tant qu'officier. Mireille Martin-Laval, une fille d'André, a pieusement conservé les documents rares et exceptionnels légués par son père. Carnets de route, mémoires, lettres et cartes postales, dessins d'enfant, photographies inédites… permettent de suivre le parcours d'André ainsi que des membres de la famille durant la guerre. Comme celui d'Antoine Martin-Laval dont une lettre, adressée à sa soeur Marie, a été publié en 1998 dans Paroles de Poilus.

Les Poilus juifs d’un régiment provençal

Olivier, Gaget / Jean-Yves Le Naour, préfacier, Publibook, 2014, 228 p.
À la veille de l'anniversaire du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage étudie le parcours des combattants israélites d'un régiment de Provence, le 112e régiment d'infanterie, qui tenait avant la guerre garnison à Antibes puis à Toulon. Qui donc étaient ces poilus juifs de ce régiment de Provence ? À quelles batailles de la Grande Guerre ont-ils participé ? Comment pratiquaient-ils leur religion sur le front ? Quelle était la part de l'antisémitisme au sein du régiment durant le conflit ? Cet ouvrage décrit la situation des Juifs en France avant-guerre puis donne un aperçu historique du régiment tout en accentuant la démarche avec des conscrits israélites dont René Cassin deviendra la personnalité la plus célèbre. Se penchant plus près sur l'expérience personnelle de ces hommes, Olivier Gaget restitue avec soin la biographie d'officiers, parmi lesquels le député Maurice Bokanowski, mais aussi les impressions de trois combattants, analysées ici grâce aux témoignages uniques de leurs journaux de guerre. Des recherches formidablement documentées pour un indispensable devoir de mémoire.

Lazare Goujon : correspondances 1914 – 1918

Jean-Yves Le Naour, préfacier, édité par la ville de Villeurbanne, 2014, 92 p.
Mobilisé à l’âge de 45 ans, Lazare Goujon avait rejoint le front en octobre 1915, près de Soissons, avant d’être affecté avec le 89e Régiment, dans la Marne. Dans ses lettres, il raconte ses combats contre les blessures, son effroi face aux bombardements, ses batailles quotidiennes contre rats et souris. Le 7 décembre 1916, il écrit?: «?Quant aux tranchées et boyaux, cela devient innommable?». Au cœur de l’absurdité de la guerre, le médecin tient bon avant d’être nommé médecin-chef de l’arsenal de Perrache en octobre 1917. Il sera plus tard le maire de Villeurbanne. Et le père des Gratte-Ciel.

La Grande Guerre dans la BD. Un siècle d’histoires

Luc Révillon / Jean-Yves Le Naour, préfacier, Beaux-Arts Magazine, 2014, 238 p.



Depuis 1914, des milliers de pages de bande dessinée ont paru qui prennent pour sujet la guerre de 14-18. Luc Révillon, historien spécialisé dans la bande dessinée, a lu et décrypté des centaines d'albums, de journaux et d'ouvrages de référence. Depuis les illustrés d'époque jusqu'à l'engouement éditorial à l'approche du Centenaire, cette somme remarquable d'érudition donne à voir une autre histoire de la Grande Guerre.



François Ferdinand. La mort vous attend à Sarajevo

Chandre / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2014, 48 p.
Vous connaissez sa mort, cause de la Grande Guerre. Mais connaissez-vous sa vie ? Plus que de l’attentat de Sarajevo, cette histoire vraie fait le récit de l’amour qui unit François-Ferdinand de Habsbourg et sa femme, malgré la pression de l’étiquette et les efforts de l’empereur François-Joseph qui a tout tenté pour les séparer. Jusqu’à les inciter vivement à se rendre à Sarajevo, le jour de l’ex-fête nationale de la Serbie fraîchement annexée. Ce voyage qui sonne comme une provocation pour les nationalistes serbes, François-Ferdinand ne s’y dérobera pas. L’ombre de l’attentat – qui se profile de plus en plus – pèse peu à peu comme une mort annoncée à laquelle, par fierté, François-Ferdinand ne veut ni ne peut échapper tandis que sa femme l’accompagne parce qu’elle refuse de l’abandonner face au péril…

La faute au Midi

A. Dan / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2014, 48 p.

Prix Jean Tourette 2014 de l’Académie de Marseille.

Lire l’interview de JY le Naour et A. Dan sur Ligne Claire, par Jean-Laurent Truc, à propos des soldats du Midi

L'histoire vraie de trois innocents sacrifiés par la nation. Le 21 août 1914, les soldats provençaux du XVe corps sont lancés dans la bataille de Lorraine, sans appui d'artillerie. C'est un massacre. 10 000 soldats sont fauchés par les obus et la mitraille avant même de voir un seul casque à pointe. Pour Joffre, généralissime des armées françaises, cette défaite est catastrophique, car elle ruine ses plans. Afin de se dédouaner, il rejette la faute sur les soldats du Midi, à la mauvaise réputation. Humble combattant provençal, Auguste Odde, comme trois autres soldats, participe à cette affreuse bataille. Blessé au bras, il est soupçonné de lâcheté et risque la peine de mort.

Une exposition : soldats du Midi. Héroïques et diffamés, s’est tenue du 24 mars au 5 juillet 2014, au centre aixois des archives départementales des Bouches-du-Rhône.

1916 : l’enfer

Perrin, 2014, 396 p.
Après les cruelles désillusions de 1914 et les offensives répétées, aussi meurtrières que vaines, de 1915, les stratèges tirent en 1916 les leçons de la guerre des tranchées et envisagent désormais de mener le conflit en scientifiques : finies les attaques à outrance de l'infanterie, place au feu roulant de l'artillerie, aux orages d'acier qui doivent tout annihiler sur leur passage. Et pourtant, malgré les dizaines de millions de bombes lancées sur Verdun ou sur la Somme, le sacrifice des soldats français ou allemands a raison des espoirs placés dans ces batailles de matériel. Les opinions s'émeuvent, les députés ruent dans les brancards, l'Autriche-Hongrie s'épuise, la Russie se disloque, la Roumanie est écrasée, le pacifisme relève la tête et les poilus commencent à affirmer qu'ils en ont assez ! Mais comment sortir de l'abîme ? Tandis que la Grande-Bretagne est prête à se battre jusqu'au dernier Français, l'Allemagne affamée hésite entre une paix négociée et le jusqu'auboutisme de la guerre sous-marine, et les États-Unis, en embuscade, se verraient bien en faiseurs de paix sur le Vieux Continent. Avec le sens du récit qu'on lui connaît, Jean-Yves Le Naour alterne les points de vue d'en haut et d'en bas, et nous fait pénétrer dans les coulisses de la vie politique comme dans les cuisines des états-majors. Après 1914. La grande illusion et 1915. L'enlisement, 1916. L'enfer est le troisième volume d'une série qui renouvelle l'histoire de la Grande Guerre.



1916, l'Enfer 1914, 1915,... 1917. Entretien avec André Larané, Herodote.net, 2016.



Et le viol devint un crime

Avec Catherine Valenti, Vendémiaire, 2014, 157 p.
21 août 1974. Dans les calanques de Marseille, deux jeunes touristes belges sont agressées et violées par trois hommes. C'est le début d'une affaire qui va marquer durablement les esprits. Car la question du viol révèle la misogynie profonde de la société, "réactionnaires" et "progressistes" confondus. "Le fait de porter des jeans moulants, de se parfumer, de se maquiller est-il sans effet ? La femme qui s'habille ainsi porte, à mon avis, une part de responsabilité si elle est violée", assène ainsi sans ambages un commentateur de l'extrême gauche. Même les féministes se divisent sur la question, certaines allant jusqu'à s'insurger devant la lourdeur de la peine: "Ce n'est pas l'emprisonnement de l'agresseur qui changera sa mentalité", s'exclamera la représentante de la Ligue du droit des femmes. En libérant la parole des victimes, en attirant l'attention des médias et des politiques, le procès qui a lieu à Aix-en-Provence en mai 1978 est bien plus que l'épilogue d'un fait divers: il est un des jalons qui ont changé l'histoire et fait avancer la cause des femmes.

Les Français du Jour J

Condon Cédric / Jean-Yves Le Naour, produit par Emmanuel Migeot (Kilaohm productions),1h30mn., 2014.
Au matin du 6 juin 1944, les 177 soldats Français du commando Kieffer participent au débarquement en Normandie aux côtés des 150 000 Américains, Anglais et Canadiens. Ils forment le seul contingent français à débarquer le jour J. Parmi eux, des Normands, des Bretons, des Alsaciens, mais aussi des hommes venus d'outre-mer et des colonies, des ouvriers ou des bourgeois, des juifs, des catholiques, des musulmans ou des athées… Si différents et pourtant si semblables, mais tous mus par un même idéal : vaincre l'Allemagne nazie et libérer la patrie. De leur recrutement en Angleterre en 1941 par le commandant Kieffer jusqu'au Débarquement, puis durant toute la Bataille de Normandie, voici l'histoire de ces hommes héroïques, trop vite retombés dans l'oubli. 70 ans après, les survivants du commando racontent.

Le teaser du documentaire

177, ces Français du jour J

Fayard, juin 2014.
Ils sont 177. Venus des quatre coins du pays, ils sont bretons, basques, alsaciens, normands, français de Tunisie, de Nouvelle-Calédonie et d'ailleurs. Parmi eux, des hommes qui croient au ciel et d'autres qui n'y croient pas, des hommes de gauche et de droite, des ouvriers et des bourgeois. Ils sont différents, et pourtant semblables, tous mus par le même idéal : vaincre l'Allemagne nazie et libérer la patrie. Mais pour devenir Béret vert, pour intégrer les prestigieux commandos britanniques qui vont ouvrir la voie au débarquement de Normandie, ils doivent en passer par un entraînement exténuant sous l'égide du commandant Kieffer, au terme duquel les moins valeureux sont impitoyablement éliminés. Moqué à cause de son allure juvénile, René Rossey a dû mentir sur son âge pour pouvoir rejoindre les Français libres en Angleterre. Lui qui n'a pas 17 ans, il s'accroche, veut prouver qu'il est un homme. Ils ne sont que 177 Français ce 6 juin 1944 aux côtés de 150 000 Américains, Anglais et Canadiens. Mais, ce jour-là, ils sont toute la France. Avec un grand souffle romanesque, l'auteur nous fait découvrir une dimension méconnue de cette page de notre histoire sur laquelle nous pensons avoir tout lu.

Poilu show

Archives départementales des Bouches du Rhône, 2014. Avec les acteurs de La Compagnie La Naïve.

La pièce a été un véritable succès, avec des collégiens à l’écoute et séduits par l’humour des comédiens et leur énergie.  J’ai été très agréablement surpris, avoue le préfet de la Marne, Denis Conus. C’est une idée intelligente, les textes sont simples, compréhensibles, et cela montre tous les enjeux de la Grande Guerre.

Le directeur départemental de l’ONACVG, Julien Fargettas, renchérit : « Il y a une vraie consistance historique. C’est très pédagogique, il y a une super qualité d’écoute de la part des collégiens. Et puis on a eu de supers retours des enseignants.

L’Union, 8  septembre 2018


Les mots font mouche et les spectateurs dans la salle polyvalente de Mont-près-Chambord sont sensibles à ces phrases tueuses. La pièce qui était jouée, vendredi soir, devant un public conquis, par deux comédiens de qualité, Patrick Henry et Hervé Pézière, a fait un tabac.

Le sujet ?: « Un professeur conférencier débarque dans une salle de classe pour donner un cours sur les poilus. Il est énergique, un peu étrange, il frôle l’incompétence. Soudain, un vrai poilu, un gars de 1914, un mort-vivant, fait irruption. C’est comme si d’entendre les inepties du professeur l’avait propulsé jusqu’à nous afin de rétablir la vérité.

Après un moment d’incompréhension, les deux hommes ont fait revivre la Grande Guerre, en confondant le point de vue de l’historien à celui du témoin. » La pièce fonctionne. La mise en scène, aussi simple qu’efficace, trouve le bon chemin jusqu’à nous. L’investissement de Jean-Yves Le Naour, l’auteur présent durant cette soirée théâtrale, ainsi que la force et la justesse de jeu des acteurs sont pour le moins communicatifs. Cette pièce compte parmi celles dont on est sûr que l’on s’en souviendra longtemps après l’avoir vue.

La Nouvelle République, 17 octobre 2014


La pièce se déroule dans la salle de classe d’un professeur d’histoire. Un bureau, une chaise, un tableau auquel on accède par une estrade, c’est dans ce décor minimaliste que surgit Marius, un Poilu marseillais mort au champ d’honneur, en mars 1918, « atomisé » par un obus qu’il a « pris dans le buffet ». Du dialogue entre les deux hommes, l’historien et le témoin, naît un récit contradictoire de la Grande Guerre qui a captivé les premiers collégiens à avoir assisté au « Poilu show ». Sont successivement évoqués la remontée de la Canebière, la fleur au fusil, l’effroyable écrasement du XVe corps des soldats du Midi près de Nancy, bouc-émissaires d’une retraite qui amena les Allemands à 120 km de Paris, la vie quotidienne dans les tranchées, la tragédie d’une guerre dont le sens s’évanouit dans l’interminable boucherie laissant le pays exsangue pour longtemps à la fin des combats. Le propos n’est bien sûr pas exhaustif, il s’agit d’une évocation.

Quand la Grande Guerre rend fou

Grégory Laville / Jean-Yves Le Naour, produit par Emmanuel Migeot (Kilaohm productions), 2014, 52 mn.

D’après l’ouvrage de Jean-Yves Le Naour : les soldats de la honte

Lire un entretien avec Xavier Ridon sur rue89Bordeaux, 14-18 : les malades psychiques, « soldats de la honte ».

Bande annonce du film, ECPAD
Durant la Première Guerre mondiale, nombreux sont les soldats qui ne se sont jamais remis du spectacle quotidien de l'horreur auquel ils ont assisté sur le front. C'est le cas notamment de Baptiste Deschamps qui, dès septembre 1914, s'est retrouvé prostré après un bombardement. Or, les médecins, réfractaires à la psychanalyse, importée d'outre-Rhin, se montrent impuissants face à ce type de souffrance. Promené d'hôpital en hôpital, Baptiste Deschamps se voit appliquer des méthodes douces, avant de subir la technique de Clovis Vincent, étoile montante de la neurologie française, qui consiste à infliger au patient des décharges d'électricité, pour que la douleur physique prenne le pas sur la souffrance psychique.

Revoir le documentaire sur DAILYMOTION

Les taxis de la Marne

Claude Plumail / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2014, 48 p.
Le jour où la France devait perdre la Guerre. Septembre 1914. Les Allemands avancent vers Paris, l’armée française recule et le gouvernement abandonne la capitale au général Gallieni qui ne pourra tenir longtemps face à l’ennemi. Mais Gallieni découvre que les Allemands délaissent Paris pour poursuivre les soldats français en retraite. C’est l’occasion inespérée de lancer une attaque avec la garnison de Paris ! Mais cette contre-offensive ne pourra fonctionner que si l’armée française fait front. Problème : Joffre, le général en chef, a du mal à accepter les conseils de Gallieni. Alors que la France tangue comme un bateau ivre, se dessine la bataille de la Marne qui va changer le sort du pays et le destin du monde.
« Older posts Newer posts »

© 2024 Jean-Yves Le Naour

Theme by Anders NorenUp ↑