Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

Auteur/autrice : Webmestre (Page 2 of 10)

Les compagnons de la libération : L’île de Sein

Brice Goepfert / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), mars 2022
En embarquant pour Londres, ils emportent l’honneur de la France.
Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l’océan : la même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c’est le continent qui est enseveli sous la marée nazie.
Après avoir entendu l’appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s’embarquer pour l’Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie
et à la liberté.

Gisèle Halimi, la cause des femmes

France 5, le dimanche 13 mars 2022 à 17 h 20.

Le Naour Jean-Yves / Condon Cédric, 2022 (Kilaohm productions-France Télévision-Histoire-RTBF)

Voici l’histoire d’une femme, d’une rebelle, d’une avocate qui a dit non. Non à la colonisation, au patriarcat, aux traditions et à la domination des hommes. De la défense des indépendantistes algériennes à la parité en passant par le droit à l’IVG et la pénalisation du viol, Gisèle Halimi a initié et accompagné la plus grande révolution sociale et culturelle de la seconde moitié du XXe siècle : l’émancipation des femmes.

A tribord, toute ! Histoire de la droite en BD

Dunod, 128 p., mars 2022.
La droite qu’est-ce que c’est ? Quelles ont été ses idées au cours du temps ? Désignant à l’origine le groupe des « Aristocrates » au Parlement, partisans d’un exécutif royal fort, ils seront par la suite les partisans du nationalisme, du libéralisme ou encore du conservatisme.
Entre philosophie, débats idéologiques et applications pratiques, voici le récit dessiné de l’histoire de la droite pour comprendre le passé et éclairer le présent.
Avec un humour parfois féroce mais sans méchanceté, cette bande dessinée explore toutes les facettes de cette famille politique, de Dieu à Sarkozy, en passant par Napoléon et de Gaulle, le RPR de Jacques Chirac et l’UMP. Ou comment apprendre et rire en même temps !

1922 – 1929 : les années folles ?

Perrin, 2021, Février 2022
Les années folles? Des années tristes.
Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens.
Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ?

Dans la presse

« Folles vraiment, ces années ? Certainement, si on prend l’épithète dans son sens le plus large. Intenses en tout cas ! C’est la manière dont Jean-Yves Le Naour raconte cette époque souvent fantasmée où l’on imagine une libération débridée dans des vapeurs d’alcool et d’opium. Mais cette folie n’est pas celle que l’on croit. L’historien nous montre l’envers du décor. »

Laurent Lemire, Historia, février 2022.

« Toute cette excitation joyeuse a, bien sûr, existé. Mais elle ne résume pas la période. Jean-Yves Le Naour tape dans le dur de cette erreur de perspective qui couvre la période de la Grande Guerre à la grande crise. […] Cette autre lecture des Années folles proposée par l’historien Jean-Yves Le Naour, richement documentée, est passionnante. Le récit se déploie entre les moments clés de la période et ses sujets centraux aux yeux de la France que sont la sécurité et les réparations allemandes. Il est complété par des portraits en action des grands acteurs de cette histoire : Poincaré, Briand, Stresemann, Herriot… »

La Croix, 10 février, François Ernenwein

« Les Américains les disent rugissantes (roaring) ; les Anglais, heureuses (happy) ; les Allemands, dorées (goldene) ; et les Français les ont appelées « folles ». Un chrononyme qui colle aux basques de ces années 1920 comme le sparadrap du capitaine Haddock. Cette étiquette fut inventée dans le marasme économique de la décennie suivante, dans la nostalgie d’un soi-disant âge d’or. Une erreur de perspective que rectifie Jean-Yves Le Naour dans son dernier livre, qui poursuit sa fresque du XXe siècle hexagonal. Loin de la perpétuelle bamboche, les années 1920 furent une décennie sombre et douloureuse, où la France, malgré sa victoire, bascula de la hantise du déclin au déclin lui-même. Un avant-goût du début de la fin. Dès 1922, Clemenceau se lamentait : « Tout ce que j’ai fait est perdu… »

François-Guillaume Lorrain, Le Point, 14 février 2022.

« 1922-1929. Les années folles? est indispensable pour ne plus regarder l’histoire dans le rétroviseur mais les yeux dans les yeux. »

OLIVIER CARIGUEL, Lire, mars 2022,

« Les années folles ne sont-elles qu’un mythe ? Jean-Yves Le Naour regarde sous le vernis joyeux de la décennie des années 1920, qui tente d’exorciser les blessures. […] L’historien fait un portrait passionnant d’une époque passée à la postérité comme celle d’une fête perpétuelle. »

Télérama, 2 mars 2022.

Les compagnons de la libération : Hubert Germain

Mounier et Franchet / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), janvier 2022
Une flamme brûle en lui celle de la Résistance.
Voici l’histoire du dernier des derniers. L’histoire d’un jeune homme qui refuse le déshonneur et qui ne veut pas se résigner. Un homme révolté par la trahison des pères qui se sont soumis en si peu de temps. Un homme qui aime tant son pays qu’il est prêt à lui sacrifier sa vie sans rien attendre en retour. Il a été de tous les combats de la France libre, de la Syrie à l’Allemagne, en passant par Bir-Hakeim, Monte Cassino et le débarquement de Provence. Hubert Germain était le dernier Compagnon de la Libération.
Dans la presse

Le scénario habile de l’historien Jean-Yves le Naour permet de suivre les combats auxquels il a participé au péril de sa vie. Notamment à Bir-Hakeim, où l’héroïsme des Français a paralysé de longs jours dans le désert, les troupes allemandes de Rommel, offrant à la France Libre sa première contribution militaire significative lui permettant une reconnaissance politique par les alliés. Ce qu’il faut surtout souligner, c’est la qualité narrative de cette série de la collection Grand Angle, qui met en valeur les compagnons de la libération.

Marcel Quiviger, Le Télégramme, 4 février 2022.

La série comporte désormais sept ouvrages et s’installe progressivement dans le paysage éditorial tout en restant fidèle à ses objectifs éducatifs.

Patrice Gentilhomme, Actua BD, 24 janvier 2022.

La tragique histoire de la Grande Guerre

Géo Histoire, 11 mars 2021, 217 p.
Jean-Yves Le Naour, l'un des plus grands spécialistes français de la Première Guerre mondiale, fait revivre au lecteur les étapes clés du conflit de 1914-1918 dans un texte passionnant et enlevé. Ce récit poignant donne des repères chronologiques précis permettant de mieux comprendre le déroulement des opérations et les grandes étapes de cette sombre période. Riche en anecdotes, il plonge le lecteur dans le quotidien de ceux qui l'ont vécue : les poilus qui ont connu l'enfer dans les tranchées, les civils réquisitionnés dans les usines, les femmes qui ont contribué à l'effort de guerre et pour qui ce conflit a marqué le début de leur émancipation…

1919 – 1921 : Sortir de la guerre

Perrin, 2020, 544 p.
Le 11 novembre 1918, au matin, Georges Clemenceau déclare à son chef de cabinet : " Nous avons gagné la guerre, il nous faut maintenant gagner la paix, et ce sera plus dur encore. " En effet, outre la mauvaise volonté allemande, il faudra non seulement compter avec la diplomatie d'équilibre des Britanniques qui ne veulent pas trop affaiblir l'Allemagne au profit de la France, mais aussi avec les ambitions du président américain Wilson dont les principes démocratiques pour la reconstruction du monde – le droit des peuples, l'État-nation, la SDN… – privent les Européens de toute politique d'annexion. Loin d'être à l'apaisement, les années d'après-guerre sont marquées par le trouble et l'incertitude.

La guerre continue à l'Est, dans les pays baltes en 1919, entre la Pologne et la Russie de 1920 à 1921, entre les Turcs et les Grecs de 1919 à 1922, tandis que la guerre civile en Russie cause la mort de 5 à 7 millions de personnes. Surtout, le spectre de la révolution bolchevique, victorieuse en Russie, s'insinue de l'Allemagne à la Hongrie en passant par l'Italie. L'ennemi n'est plus tout à fait le germanisme, mais le bolchevisme, infiltré sous la forme des nouveaux partis communistes d'Europe. Un monde radicalement nouveau est né, une nouvelle ère idéologique coincée entre Wilson et Lénine, deux messianismes à côté desquels la France et la Grande-Bretagne ne tiennent plus le premier rôle. En ces années où prévaut l'illusion d'une paix durable, les instabilités, les aigreurs et les déceptions attisent déjà le feu de la revanche. Clemenceau avait raison : il était plus difficile de gagner la paix que la guerre. Et la France, qui a gagné la guerre, a perdu la paix.

Dans la presse

Sur la forme comme sur le fond, on retrouve les qualités de l’auteur : la clarté et la vivacité de l’expression, l’emploi exemplaire de la citation qui donne au texte bon poids d’humour et de vie, et cet art du récit qu’on retrouve plus souvent sous les plumes anglo-saxonnes que francophones. Bref, un régal de lecture et un concentré d’intelligence historique.

Jean Lopez, Guerres et Histoire, avril 2020
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