Perrin, 2018, 1500 p.
Cette édition regroupe les cinq essais parus précédemment chez Perrin
1914 : la grande illusion
1915 : l'enlisement
1916 : l'enfer
1917 : la paix impossible
1918 : ou l'année de l'étrange victoire
Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle
Cette édition regroupe les cinq essais parus précédemment chez Perrin
1914 : la grande illusion
1915 : l'enlisement
1916 : l'enfer
1917 : la paix impossible
1918 : ou l'année de l'étrange victoire
6 juin 1944 : Quand de Gaulle a dit non… aux Alliés, sur France inter, dimanche 17 juin 2018 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, «Autant en emporte l’histoire»
1940, l’homme qui a dit non, sur France inter, dimanche 25 juin 2017 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, «Autant en emporte l’histoire».
Charles De Gaulle, prisonnier des Allemands, sur France inter, dimanche 4 ocotbre 2015 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire ».
Madame Caillaux a perdu ses nerfs!, sur France inter, dimanche 18 mars 2018 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire».
Mai 1968. De Gaulle s'ennuie. Pour lui, il n'y a plus rien de grand à accomplir. Survient la crise estudiantine, sociale et politique qui secoue le régime et lui redonne l'envie d'en découdre. Se référant sans cesse à mai 1958 et à la façon dont, dix ans plus tôt, il a roulé les militaires, les pieds-noirs et les parlementaires de la IVe République, Charles de Gaulle pense facilement venir à bout des contestataires, avec la maestria politique dont il est coutumier. Mais rien ne marche.
Un soldat qui meurt au front, c’est une famille dévastée à l’arrière. Clémence a 10 ans et vit à Charnay-Lès-Mâcon. Elle doit présenter un exposé à sa classe, mais n’a aucune idée de ce dont elle peut parler. En passant devant le monument aux morts, elle remarque son nom de famille. Elle a donc un ancêtre qui est mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Le voilà son sujet d’exposé ! En cherchant dans le grenier de ses grands-parents, mais aussi dans les archives départementales, Clémence va faire connaissance avec son aïeul et découvrir une autre histoire de la Grande Guerre, celle que l’on ne voit jamais : celle de l’arrière, loin des tranchées.
Le samedi 1er août 1914 le tocsin sonne. Dès le lendemain, les hommes montent dans les trains, laissant derrière eux femmes, enfants, terroirs… La guerre va durer cinq ans, pour tous les Français, dont les habitants du Vaucluse. A partir d'un faisceau de sources diverses (archives, correspondances, témoignages), d'images inédites, Serge Truphémus restitue la vie à "l'arrière" en écrivant une histoire du Vaucluse durant la Grande Guerre, faite d'épisodes dramatiques comme d'anecdotes cocasses. Un quotidien difficile aussi pour ceux qui, loin des affrontements meurtriers, vivent au rythme des nouvelles du front, de l'accueil des réfugiés et des blessés, de l'annonce tant redoutée des morts… dans l'attente éprouvante de la fin d'une guerre atroce et interminable. Lorsque l'armistice arrête les combats le 11 novembre 1918, les soldats mettent encore des mois pour rentrer chez eux, dans une société meurtrie qui s'interroge alors sur la manière d'honorer tous ses enfants morts.
Août 1914 : l'armée française fait une courte incursion en Alsace, puis, contrainte de se replier, elle arrête des milliers de civils, fonctionnaires (alsaciens ou allemands venus d'outre-Rhin après 1871) occupant des postes dans l'administration impériale, ou simplement personnes perçues comme germanophiles et donc soupçonnées d'espionnage. L'histoire de ces milliers d'Allemands et d'Alsaciens, déportés par l'armée française en 1914, est tombée dans l'oubli. Des centaines d'entre eux furent internés au large de Marseille dans les premiers mois du conflit, au château d'If, puis sur les îles du Frioul où ils rejoignirent des compatriotes arrêtés sur l'ensemble du territoire national au simple motif qu'ils étaient ressortissants d'une nation ennemie ; les uns travaillaient en France depuis des années, d'autres eurent juste le malheur de se trouver sur un bateau qui avait fait escale à Marseille fin août 1914. Jean-Louis Spieser a retrouvé et traduit onze de leurs témoignages. D'origines très diverses, ils racontent tous l'histoire pitoyable de femmes, d'enfants et d'hommes prisonniers dans des conditions effroyables. Ces textes révèlent une page de la guerre peu glorieuse et encore inconnue du grand public. "Pourtant, estime Jean-Louis Spieser, un siècle après, on peut bien en parler, non ? Je ne veux pas que ces voix tombent dans l'oubli".
Mémoires de la Grande Guerre. La "démobilisation" des morts. Herodote.net, 30 octobre 2017.
Lechamp de bataille de la mémoire. Cahier d'histoire immédiate (GRHI), janvier 2009.
Juin 1944. Américains et Britanniques préparent le débarquement de Normandie en tenant soigneusement de Gaulle à l’écart. Insupportable au président Roosevelt qui le considère comme un chef autoproclamé et illégitime, de Gaulle se dresse contre le projet d’administration américaine des territoires libérés. Pour placer la France dans le camp des vainqueurs et éviter de transformer la libération en une nouvelle occupation, il doit prendre de vitesse ses alliés. L’heure de vérité a sonné pour le chef de la France libre.
Emmanuel Lafrogne / Jean-Yves Le Naour : interview, Toutenbd.com, 28 février 2017
Une résistance aussi héroïque que désespérée. Juin 1916 - Le commandant Raynal, un officier blessé, se porte volontaire pour une mission désespérée : prendre le commandement du fort de Vaux, aux avant-postes des lignes françaises et tenir tête à l’offensive allemande qui avance. Sans moyens et dans des conditions épouvantables, Raynal et ses hommes vont pourtant se battre avec acharnement, assoiffés et ne tenant que grâce au maigre espoir de l’arrivée de renforts ou d’une contre-offensive salvatrice…
Le premier livre sur la place de l'islam durant la Première Guerre mondiale, durant laquelle 600 000 soldats musulmans servirent la France. Entre 1914 et 1918, l'Allemagne de Guillaume II cherche par bien des moyens à allumer dans les Empires français et anglais une rébellion massive des musulmans. Pour ce faire, quoi de mieux que de pousser le sultan de Constantinople à proclamer la guerre sainte contre les chrétiens ? Tout est pensé, mûri, réfléchi par les stratèges allemands : le panislamisme et le djihad assureront la victoire du Reich. Ce projet, pris très au sérieux dans les ministères de Berlin, Londres et Paris, fut un échec, au sein d'un Empire ottoman en décomposition comme au Maghreb : Marocains, Tunisiens et Algériens servirent massivement dans l'armée française, et tous payèrent leur fidélité au prix du sang. Si les peuples musulmans exigèrent, durant et après la guerre, des droits nouveaux, ce fut le panarabisme, non le panislamisme, qui servit d'étendard commun. Pour rendre compte de cette réalité totalement méconnue, et pourtant passionnante, de l'histoire de la Grande Guerre et restituer tant les plans allemands que les questions qui traversèrent alors le monde musulman sous domination européenne, il fallait la connaissance intime de la période et le sens du récit de Jean-Yves Le Naour.
Dans la presse
Grande Guerre. Le djihad au service de l’Allemagne, « Le cours de l’histoire », France culture, 14 octobre 2021.
Quand l’Allemagne tentait de convaincre les musulmans de faire le djihad, Thomas Andrei, Slate, 7 février 2018.
Durant la Grande Guerre, la France se présentait comme une puissance musulmane, Entretien avec Benjamin Fayet, philitt.fr.
Quand la France, en 1914, dut affronter le djihad, Entretien avec François-Guillaume Lorrain, Le Point, 2 novembre 2017.
Si l'Histoire n'a retenu que les exploits du chasseur, c'est parce que le lion n'a pas d'historiens", écrit Jean-Yves Le Naour. À côté des grandes figures de proue, des êtres ordinaires ont eux aussi "fait" l'Histoire. Les destins des "oubliés" choisis ici éclairent d'un jour nouveau la vie politique ou sociétale du XXème siècle : la résistance allemande au nazisme à travers le portrait de Sylvin Rubinstein; le combat pour le suffrage féminin dans l'entre-deux-guerres par Louise Weiss; la prise de conscience écologique incarnée par René Dumont, la révolte des prostituées emmenée par Grisélidis Réal ou encore la fronde du torero Manolete sous le franquisme… Souvent au péril de leur vie, ils ont défendu la liberté à l'instar du prêtre polonais Jerzy Popieluszko ou de l'Irlandais Bobby Sands, et furent parfois les révélateurs d'une époque dans ses excès: le dopage avoué par le coureur cycliste Tom Simpson, le star-system pour le footballeur George Best. Ainsi, Les Oubliés de l'Histoire racontent-ils une autre histoire, incarnée et empathique, familière et ignorée, mais tellement plus humaine.
D’après l’œuvre de Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti. Et le viol devint un crime, Éditions Vendémiaire, 2013.
"21 août 1974. Dans les calanques de Marseille, deux jeunes touristes belges sont agressées et violées par trois hommes qui ne reconnaîtront jamais la responsabilité de leurs actes. En mai 1978, Gisèle Halimi transforme le procès des trois violeurs en procès du viol. Ce procès, très médiatique, est l’un des événements qui ont jalonné l’histoire des femmes. C’est le procès d’une société machiste et misogyne."
De 1917 à 1918, deux millions de soldats américains traversent l'Atlantique pour combattre dans les tranchées, aux côtés des poilus. Le documentaire raconte cette découverte mutuelle, cette rencontre entre l'ancien et le nouveau monde, faite d'étonnement respectif, d'amitié, mais aussi d'incompréhension et de confrontation. Entre ces deux peuples, le choc culturel est parfois assez violent, tant leur façon de vivre est diamétralement opposée. Ainsi, si les Américains sont attendus comme le Messie par des Français épuisés de trois ans d'un conflit impitoyable, certaines de leurs attitudes surprennent, voire choquent les soldats français. Inversement, les Américains, s'ils rendent hommage aux Français pour leur bravoure, n'hésitent pas à critiquer leurs mœurs et à dénoncer la saleté et l'archaïsme de la France.
1916, la naissance du Canard Enchaîné, sur France inter, dimanche 18 décembre 2016 à 21h00, dans l’émission de Stéphanie Duncan, « Autant en emporte l’histoire»
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